Cognition incarnée, cognition située et cognition projetée sont des théories qui mettent en avant l’importance du corps, de l’environnement et de la culture dans la cognition.
Cognition incarnée
La cognition incarnée soutient que la cognition est intimement liée au corps. L’exemple classique est celui de la métaphore du “corps schématique”. Selon cette métaphore, le corps est une sorte de schéma mental qui nous permet de comprendre le monde qui nous entoure. Par exemple, nous comprenons le concept de “haut” et de “bas” en fonction de notre propre corps : le haut est la direction dans laquelle notre tête est orientée, et le bas est la direction opposée. De même, nous comprenons le concept de “avant” et de “arrière” en fonction de notre propre corps : l’avant est la direction dans laquelle nous regardons, et l’arrière est la direction opposée.
Cognition située
La cognition située soutient que la cognition est située dans un contexte spécifique. Ce contexte peut être physique, social ou culturel. Par exemple, une personne qui se trouve dans un environnement bruyant aura plus de mal à se concentrer sur une tâche que quelqu’un qui se trouve dans un environnement calme. De même, une personne qui est en colère aura plus de mal à prendre des décisions rationnelles qu’une personne qui est calme.
Cognition projetée
La cognition projetée soutient que la cognition est projetée dans le monde extérieur. Cela signifie que nous avons tendance à voir le monde en fonction de nos propres expériences et de nos propres croyances. Par exemple, une personne qui a peur des araignées aura tendance à voir des araignées partout, même s’il n’y en a pas. De même, une personne qui est optimiste aura tendance à voir le monde sous un jour positif, même si les choses ne vont pas bien.
Les problèmes liés à la cognition incarnée, située et projetée
Les théories de la cognition incarnée, située et projetée ont été critiquées pour plusieurs raisons. L’une des principales critiques est qu’elles sont trop déterministes. Selon ces théories, notre cognition est déterminée par notre corps, notre environnement et notre culture. Cela laisse peu de place à la liberté individuelle et à la créativité. Une autre critique est que ces théories sont trop relativistes. Selon ces théories, il n’existe pas de vérités absolues. Ce qui est vrai pour une personne peut ne pas être vrai pour une autre personne. Cela rend difficile de communiquer et de coopérer avec les autres.
Solutions possibles aux problèmes liés à la cognition incarnée, située et projetée
Il existe plusieurs solutions possibles aux problèmes liés à la cognition incarnée, située et projetée. L’une des solutions est de reconnaître que ces théories ne sont pas exhaustives. Elles ne nous disent pas tout sur la cognition. Il existe d’autres facteurs qui influencent la cognition, tels que les gènes, les hormones et les expériences personnelles. Une autre solution est de reconnaître que ces théories ne sont pas incompatibles avec la liberté individuelle et la créativité. Nous pouvons choisir de résister à notre corps, à notre environnement et à notre culture. Nous pouvons choisir de penser et d’agir de manière indépendante.
Exemples de cognition incarnée, située et projetée
Voici quelques exemples de cognition incarnée, située et projetée :
- Une personne qui se trouve dans un environnement bruyant aura plus de mal à se concentrer sur une tâche qu’une personne qui se trouve dans un environnement calme.
- Une personne qui est en colère aura plus de mal à prendre des décisions rationnelles qu’une personne qui est calme.
- Une personne qui a peur des araignées aura tendance à voir des araignées partout, même s’il n’y en a pas.
- Une personne qui est optimiste aura tendance à voir le monde sous un jour positif, même si les choses ne vont pas bien.
Citations d'experts sur la cognition incarnée, située et projetée
Voici quelques citations d’experts sur la cognition incarnée, située et projetée :
“La cognition incarnée est une approche de la cognition qui met en avant l’importance du corps dans la cognition. Selon cette approche, le corps est une source d’information essentielle pour la cognition, et il joue un rôle actif dans la construction du sens.” – Francisco Varela
“La cognition située est une approche de la cognition qui met en avant l’importance du contexte dans la cognition. Selon cette approche, la cognition est située dans un contexte spécifique, et elle est influencée par ce contexte.” – Edwin Hutchins
“La cognition projetée est une approche de la cognition qui met en avant l’importance de la projection dans la cognition. Selon cette approche, la cognition est projetée dans le monde extérieur, et elle est utilisée pour donner un sens au monde.” – Andy Clark
La cognition incarnée, située et projetée sont des théories qui ont eu un impact significatif sur notre compréhension de la cognition. Elles nous ont montré que la cognition n’est pas simplement un processus interne qui se déroule dans le cerveau. Elle est également influencée par notre corps, notre environnement et notre culture. Ces théories ont également des implications importantes pour l’éducation, la santé mentale et le développement humain.
Cognition Incarnée Une Cognition Située Et Projetée
Corps, contexte, culture.
- Corps source d’information.
- Contexte influence cognition.
Cognition incarnée, située, projetée.
Corps source d'information.
Selon la cognition incarnée, le corps est une source d’information essentielle pour la cognition. Cela signifie que le corps nous fournit des informations qui nous permettent de comprendre le monde qui nous entoure et d’interagir avec lui.
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Le corps comme schéma mental.
Le corps est une sorte de schéma mental qui nous permet de comprendre le monde qui nous entoure. Par exemple, nous comprenons le concept de “haut” et de “bas” en fonction de notre propre corps : le haut est la direction dans laquelle notre tête est orientée, et le bas est la direction opposée. De même, nous comprenons le concept de “avant” et de “arrière” en fonction de notre propre corps : l’avant est la direction dans laquelle nous regardons, et l’arrière est la direction opposée.
Le corps nous fournit également des informations sur nos émotions, nos besoins et nos désirs. Par exemple, lorsque nous avons faim, notre estomac nous fait mal. Lorsque nous sommes en colère, notre cœur bat plus vite et notre visage devient rouge. Lorsque nous sommes tristes, nous avons envie de pleurer.
Ces informations corporelles nous aident à prendre des décisions et à agir de manière appropriée. Par exemple, lorsque nous avons faim, nous cherchons de la nourriture. Lorsque nous sommes en colère, nous essayons de nous calmer. Lorsque nous sommes tristes, nous cherchons du réconfort auprès de nos amis ou de notre famille. Le corps est donc une source d’information essentielle pour la cognition. Il nous fournit des informations qui nous permettent de comprendre le monde qui nous entoure, d’interagir avec lui et de prendre des décisions.
Contexte influence cognition.
Selon la cognition située, la cognition est située dans un contexte spécifique. Cela signifie que le contexte dans lequel se déroule une activité cognitive influence cette activité.
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Le contexte physique.
Le contexte physique dans lequel se déroule une activité cognitive peut l’influencer de plusieurs manières. Par exemple, le bruit peut rendre plus difficile la concentration sur une tâche. La température peut également affecter la cognition. Par exemple, il est plus difficile de penser clairement lorsqu’il fait trop chaud ou trop froid.
Le contexte social.
Le contexte social dans lequel se déroule une activité cognitive peut également l’influencer. Par exemple, la présence d’autres personnes peut rendre plus difficile la concentration sur une tâche. La nature de l’interaction sociale peut également affecter la cognition. Par exemple, une conversation amicale peut faciliter la pensée créative, tandis qu’une conversation conflictuelle peut la rendre plus difficile.
Le contexte culturel.
Le contexte culturel dans lequel se déroule une activité cognitive peut également l’influencer. Par exemple, les valeurs et les croyances d’une culture peuvent façonner la façon dont les gens pensent et résolvent les problèmes. Les normes sociales peuvent également affecter la cognition. Par exemple, dans certaines cultures, il est considéré comme impoli de regarder les gens dans les yeux, ce qui peut rendre difficile la communication.
Le contexte influence donc la cognition de plusieurs manières. Il est important d’en être conscient afin de pouvoir prendre des mesures pour minimiser les effets négatifs du contexte sur la cognition.